• 15-2

      Tout le monde dormait à bord du Dragon, mais Donatien ne parvenait pas à trouver le sommeil. Il finit par se lever et rejoignit la grande baie vitrée par où il pouvait voir la Terre. Il crispa les poings, partagé entre un chagrin profond et une colère furieuse. Il ne devait plus penser à elle ! Elle lui avait bien fait comprendre qu’il n’avait aucun espoir de la faire changer d’avis. Alors, à quoi cela servait-il de se morfondre ? A travers la galaxie, il y avait des millions et des millions de femmes ! Il n’aurait sans doute qu’à choisir ! Pourquoi donc se mettait-il dans un tel état ?

    - Don ! Tu ne dors pas ?

      Il se retourna même pas, et Camille vint s’asseoir auprès de lui.

    - Jean-Loup et Wendy ont de nouveau vérifié les coordonnées de la Flotte. Elle doit être cachée aux alentours du pôle Sud.

    - Ah ! C’est bien ! Il faudra le dire à Argail. Il m’a confié que demain soir je rencontrerai le grand conseil, lors d’un banquet. Sans leur accord, nous sommes pieds et poings liés. Tu viendras avec moi pour négocier. Je suis piètre diplomate en ce moment.

    - Mais Jean-Loup et Wendy ?

    - Il m’a dit qu’ils seront trente princes et leurs consorts. Nous irons à six : Meg Tsaryn, Jean-Loup et Wendy, Syndël, toi et moi.

    - Et Johanne ?

    - Elle y est déjà ! Il m’a dit que nous pouvions venir autant que nous le souhaitons, mais je préfère limiter…

    - Tu as raison. As-tu enfin révélé à Johanne ce que tu as appris sur… sur ta famille ?

      Donatien crispa les poings.

    - Ne me parle pas d’elle, s’il te plaît ! Je suis suffisamment de mauvaise humeur comme ça !

    - Si elle savait pourquoi tu étais tellement hors de toi ce soir-là, elle serait moins intransigeante ! Elle te pardonnerait !

    - Si elle m’aimait vraiment, elle serait moins intransigeante ! corrigea Donatien, amer. Elle chercherait à comprendre !

      Camille secoua la tête, exaspéré.

    - Il est vrai que toi, tu la comprends tellement bien ! Tu es un petit saint ! Tu fais vraiment tout pour aplanir les choses et lui laisser toute la liberté à laquelle elle aspire ! Elle ne risque pas de se sentir prisonnière !

    - Camille, malgré toute l’amitié que je te porte, si tu ne te tais pas immédiatement, je te casse la figure !

      Camille réprima un petit rire et se leva.

    - Ça va, ça va ! Je me tais ! D’ailleurs, je vais retourner me coucher.

    Suite du chapitre 15


  • Commentaires

    1
    Jeudi 25 Septembre 2014 à 00:52

    C'est toujours aussi tendu mais je doute que ça dure bien longtemps, et heureusement ^^

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