• 3-3

      Une forte secousse réveilla Johanne qui ouvrit les yeux. Elle cligna plusieurs fois des paupières avant de retrouver une vision nette. À son grand étonnement, elle ne reconnut pas sa chambre sur le chantier. Une petite pièce aux cloisons claires, avec des appareils électroniques… Elle s’aperçut soudain qu’elle était sanglée sur une couchette, avec un simple drap comme vêtement. Affolée, elle songea à Amalric qui devait se trouver dans les parages. Tout lui revint par flashes : l’arrivée des soldats de l’Union sur le chantier, l’interrogatoire violent de toute l’équipe, l’exécution en terminant par Loumé puis Hassan, la destruction du site et… l’interrogatoire que le colonel lui avait infligé. Il voulait être sûr qu’ils n’avaient rien trouvé. Elle était restée muette… Jusqu’à quand tiendrait-elle ?

     

    3-3

     

      Elle s’aperçut à sa grande surprise que ses bras étaient libres. Les liens se défaisaient sans problème. Sans hésiter, elle les enleva tous et se leva avec précaution, le corps endolori. Son sac avait été posé sur le sol, et elle se dépêcha d’en sortir quelques vêtements. Une fois habillée, elle poussa la porte qui s’ouvrit. Stupéfaite de n’être pas enfermée, elle longea la coursive et pénétra dans le poste de pilotage d’un vaisseau. Un homme qu’elle ne voyait que de dos était aux commandes. À ses côtés, un androïde vérifiait des données.

    - Allez-vous mieux, mademoiselle Paresc ? demanda le pilote sans se retourner.

    - Oui, je vous remercie ! répondit-elle, surprise. Ce n’était vraisemblablement pas Amalric ! Mais… Qui êtes-vous ?

      Sham se retourna, et elle laissa échapper un petit cri à la vue de son visage masqué de noir.

    - Pas très beau, n’est-ce pas ? ricana-t-il.

      Johanne baissa les yeux.

    - Je suis désolée, je ne m’attendais pas à… Seriez-vous le commandant Sham, le révolutionnaire ?

      Celui-ci hocha la tête.

    - Je vois que mon masque assure toujours ma notoriété ! Asseyez-vous ! Nous devons avoir une petite discussion, mais pour l’instant, j’ai à faire. »

      Subjuguée par le ton impérieux, la jeune femme obéit, anxieuse de ce qui allait se passer.

      Sham termina quelques réglages et confia les commandes à Galois avant de se tourner vers Johanne.

    - À nous deux maintenant. Nous avons quelques petits détails à tirer au clair.

    - Avant toute chose, je veux savoir où je suis et où vous m’emmenez…

    - Vous n’avez aucun droit à de telles exigences. Vous êtes à bord de mon vaisseau et vous y resterez jusqu’à ce que je vous autorise à en sortir.

    - Je ne comprends pas…

    - Vous pouvez vous considérer comme ma captive, si c’est ce que vous voulez savoir ! Une captive de choix, d’ailleurs !

      Elle écarquilla les yeux, surprise.

    - Captive ? Mais pourquoi ?

    - N’êtes-vous pas la maîtresse du colonel Amalric ? insinua-t-il. Après tout, je vous ai trouvée nue dans son lit !

      Johanne sentit son regard s’embuer de larmes. Voilà donc ce que cet homme valeureux pensait d’elle. Elle songea avec douleur que tout le monde penserait ça désormais. Que pouvait valoir sa parole contre celle de cet homme ? Sans répondre, elle baissa la tête.

     

    3-3

     

    - Vous ne dites rien ? J’ai donc touché juste ! triompha-t-il. À votre avis, combien payera-t-il pour vous retrouver vivante ?

    - Sans doute rien. murmura-t-elle, abattue.

    - Auriez-vous donc si peu d’illusions sur votre amant ? demanda-t-il d’un ton narquois. Mais derrière le masque, l’expression du visage était attentive. Pourquoi ne réagissait-elle pas ? Pourquoi ne se défendait-elle pas ?

    - Vous ne comprenez rien ! souffla-t-elle. Et je ne peux vous en blâmer. Il n’est pas mon amant. C’est le démon le plus terrible que j’ai jamais dû affronter !

    - Dans un lit ? Car le dossier qu’il avait constitué sur vous et que je lui ai dérobé est assez explicite ! Manifestement, vos qualités dans ce domaine le fascinent !

      Humiliée une fois de plus, Johanne releva la tête et ses yeux verts étincelèrent de fureur soudaine.

    - J’ai supporté de telles insultes de la part de ce sale porc, mais j’imaginais qu’un homme tel que vous avait un peu de courtoisie et de décence ! J’ai toujours mené ma vie comme je l’entendais ! Et pourquoi me blâmer d’avoir agi ainsi que la plupart des hommes ? Je prends mon plaisir où je le trouve.

    - Cela signifie-t-il que vous êtes, de votre plein gré, allée dans la chambre d’Amalric, où je vous ai trouvée ?

    - Salaud ! hurla-t-elle en se levant. Comment pouvez-vous… Je vous méprise ! Salaud !

      Elle semblait prête à le frapper. Il secoua la tête.

     

    3-3

     

    - Je ne vous suggère pas d’essayer. murmura-t-il. Vous êtes épuisée et j’ai pour habitude de toujours rendre coup pour coup. Vous n'avez aucune chance.

    - Alors, ne vous avisez plus de m’insulter !

      Il hocha la tête, un sourire narquois sur les lèvres.

    - Rasseyez-vous. Et tâchez d’être sincère lorsque vous répondrez à mes questions, car pour le moment, seul le fait que vous êtes la fille de Wendy Paresc vous maintient en vie.

    - Ma mère ! soupira la jeune femme, calmée par cette évocation. Ne pourriez-vous pas tous vous souvenir que j’avais sept ans quand elle est morte ? Je ne sais rien d’elle ! Amalric m’a tenu des propos de ce genre, ce qui me conforte dans mon idée. Qu’ils soient de l’Union ou de la Révolution, les hommes sont exactement les mêmes, assoiffés de pouvoir et de domination. murmura-t-elle avec amertume. Alors ? Qu’allez-vous faire de moi maintenant ? M’emmener dans votre chambre dans le but avoué de me punir et de me guérir de mes insolentes révoltes ? Vérifier si je suis au niveau de ma réputation ? Faire de moi votre petite putain domestique dévouée ? lança-t-elle, se souvenant avec acuité des termes employés par Amalric. Je me demande juste quel chantage vous allez essayer d’exercer sur moi. Car Amalric bénéficiait au moins du pouvoir de me déporter sur la planète grise… Et vous ?

      Sham cessa de sourire, comprenant la révolte de la jeune femme. Ses paroles reflétaient bien ce qu’il avait trouvé dans le dossier d’Amalric. Mais il avait peur. Peur de se laisser tromper par ce regard anxieux qui lui rappelait un visage du passé. Peur de faire confiance à une inconnue. Venegas était des leurs depuis tant d’années et il les avait trahis froidement. Alors cette fille qui tombait quasiment du ciel…

    - Qui est Donatien ? demanda-t-il soudain.

      Johanne blêmit.

    - Je ne sais pas de quoi vous parlez !

    - Vous mentez, Johanne Paresc !

    - Vous êtes encore plus dangereux qu’Amalric ! lâcha-t-elle d’une voix étranglée. Vous avez accès à ma mémoire ! Comment savez-vous ça ? Comment pouvez-vous avoir l’impudeur de vous immiscer dans la seule intimité qui reste aux gens ?

      Sham comprit qu’il avait touché un point sensible pour la jeune femme. S’il ne voulait pas s’en faire une ennemie, il devait lui expliquer.

    - Ne vous affolez donc pas ! Je n’ai pas accès à votre inconscient ! J’ai simplement entendu des mots prononcés dans un rêve, lorsque je vous ai installée à bord ! Vous gémissiez et appeliez ce Donatien à votre secours. Je veux savoir qui il est et s’il risque de me mettre en danger ! C’est un sbire d’Amalric ?

      Johanne baissa la tête. Lorsqu’elle le regarda de nouveau, les larmes roulaient sur ses joues.

     

    3-3

     

    - Ce Donatien n’existe sans doute pas ! murmura-t-elle. Lorsque j’avais sept ans, dans un parc, j’ai rencontré un jeune homme qui pleurait. Ma maman venait de me raconter Peter Pan une très ancienne pièce de théâtre pour les enfants. Alors j’ai emprunté les mots de la pièce pour lier conversation avec lui et le consoler, comme faisait l’héroïne de la pièce avec le héros. Il devait avoir une vingtaine d’années. Et il s’appelait Donatien. Il a accepté mon cadeau, un lapin en peluche bleue, il m’a donné un baiser sur la joue et il est parti, un peu consolé. Sans doute aujourd’hui vit-il heureux sur une planète, et a-t-il oublié la petite fille et son cadeau, mais il n’en est pas de même pour moi. Ma mère est morte peu après. J’en ai fait mon ange gardien, je l’ai idéalisé. C’est une projection de mon imagination, qui réapparaît dès que j’ai des ennuis, et que j’ai besoin d’un soutien que personne de réel ne peut m’apporter.

      Elle sursauta soudain, et dans son regard durci se mit à briller une lueur dangereuse.

    - Vous êtes la seule personne de cette galaxie à connaître cette histoire. Si jamais quelqu’un d’autre devait en être informé, je vous tuerai, tout commandant Sham que vous soyiez !

      Sham se leva.

    - J’en ai terminé avec vous pour aujourd’hui, Johanne Paresc.

     

    3-3

     

      Il l’attrapa par le bras et la ramena de force dans la pièce où elle s’était réveillée. Il la poussa doucement à l’intérieur avant de verrouiller la chambre.

    - Ne m’enfermez pas ! cria-t-elle en frappant la porte de ses poings. Je vous ai dit la vérité ! »

      Sans répondre, il s’éloigna vers la seconde cabine et s’assit, l’esprit bouleversé par ce qu’il venait d’entendre.

    « Wendy Moïra Angela Darling, Johanne ! » murmura-t-il.

     Sur la commode, le lapin bleu le regardait d’un air pensif. Quinze années standard… Il avait une dette envers cette enfant devenue femme. Sans elle, il se serait tué cet après-midi-là, assommé par le désespoir, dans le parc. Il enleva précautionneusement le masque qui dissimulait la moitié de son visage et passa un doigt sur la fine cicatrice qui descendait de son œil jusqu’à la pommette. Il avait depuis longtemps recouvré l’usage complet de cet œil, mais ce masque hideux, utile jadis pour protéger la blessure servait maintenant à cacher son identité. Le fils gentil et naïf de Moïra Genery n’existait plus. Seul un révolutionnaire sans pitié et avide de vengeance nommé Sham s’était évadé de la planète grise pour rejoindre les mouvements contestataires.

     

    3-3

     

      Sauf lorsqu’il regardait le lapin bleu. Alors la petite fille surgissait de sa mémoire et lui demandait « Petit garçon, pourquoi tu pleures ? ». Un court instant, l’idéaliste Donatien Fox-Genery revenait, mais Sham reprenait vite le dessus. Les paroles révoltées, les accusations de la jeune femme avaient touché leur cible. Il n’aimait pas ce qu’il était devenu mais il n’avait pas eu le choix. Il posa la main sur la peluche bleue qu’il dissimula dans son placard. Il remit son masque pour rejoindre l’androïde.

    - Quand arriverons-nous sur Aïrys, Galois ?

    - Demain matin, nous y serons monsieur.

      Sham hocha la tête et reprit les commandes. Il avait pris sa décision. Johanne Paresc était sincère. Il la mènerait jusqu’au sanctuaire de sa mère. Néanmoins, il ne lui causerait aucun chagrin en lui montrant ce que “son” Donatien était réellement. Il n’avait pas le droit de détruire son rêve.

    Chapitre 4


    Bonne année à tous et bonne santé. Que 2013 vous soit propice!

    Pour moi, j'ai pris de bonnes résolutions: je ne plus massacre complètement mes personnages féminins... Oui, bon, l'Union est une histoire que j'ai écrite il y a au moins 5 ans, donc ça ne compte pas!

    A part ça, voilà la première deuxième rencontre entre Han et la princesse euh non, entre Johanne et Sham/Don. La confiance règne, n'est-ce pas. Et comme tout gars qui se respecte, môssieur est plein de tact. (non, non, je ne fais pas de sexisme, pas du tout!)

    Je sens que certain(e)s vont râler: pour une fois qu'on voit le Sham sans masque, ce n'est pas un gros plan. Alors en fait, si on compte que je lutte avec la rentrée scolaire, 4 gastro depuis 3 jours (la mienne, celle de mon chéri et celle des 2 gamins), que mon ordi a planté juste après la dernière photo de cette maj, vous supporterez bien une petite attente encore un peu, n'est-ce pas? (Edit: j'ai mis à jour ma rubrique Portraits si vous voulez le voir de plus près)

    Sinon, je me suis rendue compte que dans mon intro, j'avais oublié de citer ma toute première inspiration en matière de ScienceFiction, bien avant le Starwars: Yoko Tsuno et son créateur Roger Leloup. Une bonne part du background technique en est fortement inspiré.

    Sur ce, merci de continuer à lire ma petite histoire et portez-vous bien! (sans gastro: elle est rudement maléfique cette année)

    Bises

    Koe

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  • Commentaires

    1
    LindsayDole Profil de LindsayDole
    Dimanche 13 Janvier 2013 à 10:04

    Bon, j'air etrouvé mon mot de passe *le boulet interstellaire*. Non c'est sûr que Nejma en avait plus subi... *tousse*... Pauvre filles qui se font violer ! Bon n'empêche que je me doutais que Sham était le gars dans le parc du proplogue, sinon je voyais pas bien l'intérêt du prologue...  

    Maintenant que tu nous as encore traumatisé sexuellement cette pauvre fille, elle va plus vouloir se faire toucher par un homme, même Donatien, avant un paquet de pages... Mais bon, c'est pas grave, ils vont s'engueuler un moment avant, je te connais.

    Remets toi bien, et surtout repose-toi bien, les gastro c'est épuisant !

    2
    Koelia Profil de Koelia
    Dimanche 13 Janvier 2013 à 21:28

    Merci Link! Je me doute bien que tu avais compris l'idée, comme tout le monde, d'ailleurs, mais c'est pas grave, ça m'amuse!!! Je te promets par contre qu'elle ne subira ni drogue, ni inceste! Promis, juré! (j'ai fais des progrès depuis les Fantômes, hein? )

    3
    Lundi 14 Janvier 2013 à 11:58

    "je ne massacre plus complètement mes personnages féminins..." Non, c'est sur, elle est pas morte mais elle a vu se faire massacrer toute son équipe, s'est fait violée, puis capturée. Des broutilles!

    Moi aussi je me doutais bien que Donatien réapparaitrait et que ce masque était une bonne cachette. Ca n'empâche que je commence à bien rentrer dans l'histoire et que j'ai envie de connaître la suite!

    4
    Koelia Profil de Koelia
    Mercredi 16 Janvier 2013 à 17:34

    Bah, j'ai bien dit que j'avais écrit l'histoire avant d'avoir pris la résolution, n'est-ce pas ^^ SInon ça me fait plaisir que l'histoire commence à te captiver, pommeKiwi! Merci de ton gentil commentaire!

    5
    Parthenia Profil de Parthenia
    Mercredi 16 Janvier 2013 à 19:22

    eh bien, tu as bien du courage de vaincre à la fois une gastro et les sims... à moins que ce ne soit la gastro qui te donne de méchantes envies de torturer tes héroines...

    Tu m'as bernée : en voyant le début de ton histoire si "clément" avec Johanne, j'ai vraiment cru qu'elle allait échapper à la malédictionn koelienne... mais non, sadique, tu attends maintenant le troisième chapitre pour lui faire subir les derniers outrages !!

    Effectivement, Donatien a bien changé et forcément pas en bien... je me demande comment la belle Johanne va s'y prendre pour faire reprendre confiance dans le genre humain et percer sa carapace de goujat...

    Je suis également intriguée par Arkab et me demande comment ils se sont rencontrés lui et Sham... A bientôt pour la suite de leurs mésaventures !!

    6
    Koelia Profil de Koelia
    Mercredi 16 Janvier 2013 à 22:16

    Et non Parthénia La gastro a juste reporté la publication de trois jours, elle n'est pas en cause dans les malheurs de mon héroïne. Par contre, des partiels un peu ratés sans doute. Ce qui m'incline à penser qu'elle était en fait encore plus ancienne que ça cette histoire. Bon sang, ça doit faire plus de 10 ans que je l'ai écrite quand j'y repense... EN ce qui concerne Arkab, on en saura un peu plus au chapitre 5 je pense. Merci d'être passée !

    7
    Mercredi 23 Janvier 2013 à 00:51

    Belle rencontre et révélations intéressantes (bon on s'en doutait hein :p)
    je t'en veux quand même un peu de torturer ta pauvre héroïne, mais à force je m'y suis habituée. Dis moi juste que c'est bon, le pire est passé, pour me rassurer un peu ? :p

    8
    Koelia Profil de Koelia
    Mercredi 23 Janvier 2013 à 12:08

    Bah Enaya , on ne se refait pas hein... Mais je suis  en train d'en écrire une autre où les personnages principaux féminins ne se font pas autant malmener physiquement. Si je la termine un jour, je vous la montrerai, pour vouc convaincre que non, je ne suis pas seulement une sadique finie^^

    (d'un autre côté, dans une histoire avec des résistants et des vrais dicateurs,  les opposants se font rarement juste un peu réprimander donc, c'est juste que ça concorde avec un peu de vraisemblance!)

    9
    Little Gibson Profil de Little Gibson
    Jeudi 14 Février 2013 à 15:59

    J'ai rattrapé mon retard ! ^^ Pauvre Johanne :'( ! Elle doit être traumatisée à vie xD

    J'aime beaucoup ton histoire, elle est interressante et captivante ! :D Je file vers le chapitre suivant ! ;)

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    10
    Anarazel Profil de Anarazel
    Vendredi 1er Mars 2013 à 19:35

    Sans grande surprise, je me doutais que le monsieur au masque et le jeune homme du prologue soit une seule et même personne. En tout cas, ça me plait bien et je me fais violence pour ne pas enchâiner ma lecture et faire durer un peu le plaisir ^_^

    11
    Ness Profil de Ness
    Dimanche 17 Mars 2013 à 02:48

    Bon, c'est une demie surprise, mais je suis bien contente que Sham soit Donatien ! En effet, il a bien changé par rapport au début de l'histoire, mais il a l'air d'avoir énormément souffert aussi... En plus de tout ce qu'il a enduré dans le prologue, il serait allé sur la Planète Grise ? Visiblement il n'y a pas que les hommes qui souffrent avec toi >.< Pauvre Johanne (j'arrête pas de dire ça, mais c'est ta faute !) j'espère que le plus dur est derrière elle maintenant, et qu'elle arrivera à surmonter cette nouvelle épreuve...

    Pas grand chose à voir mais il fallait que je te le dise : je commence à réellement adorer l'univers de ton histoire ! Les androides, la vitesse supersonique, les vaisseaux et j'en passe, ça fait très Star Wars comme tu l'avais dit, mais j'aime vraiment beaucoup !!

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