•   Johanne perdit très rapidement connaissance. Elle ne se réveilla que lorsque sa capsule atterrit sur la surface de la planète grise. Le couvercle de son sarcophage s’ouvrit avec un grincement sinistre. Elle se leva avec difficulté, encore sous le choc de l’interrogatoire d’Amalric. Le vent glacial la fit frissonner. Elle fit quelques pas, regarda autour d’elle. Rien ne bougeait. La planète grise n’était en fait qu’un gigantesque dépotoir où la végétation dissimulait mal les anciennes traces de civilisation. Elle savait que quelques siècles auparavant, une bombe à neutrons avait explosé, détruisant toutes les villes et la plupart des habitants de la planète. On avait décidé en haut lieu de ne pas la faire reconstruire. Elle avait été transformée en un lieu pénitentiaire définitif, sans gardien et sans issue. Le moindre vaisseau qui s’en approchait était détruit sans sommation par les escouades de l’armée qui patrouillaient autour de la planète. De temps en temps, un patrouilleur de l’Union descendait faire un relevé de la population vivante, laissant des caisses de vivres et de matériel de base en échange de la coopération des chefs de clans.

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      Il faisait nuit. Johanne se blottit contre la capsule, gelée et terrifiée.

      Un peu moins de cinq minutes après son atterrissage, une seconde capsule vint s’écraser à côté de la sienne, la faisant sursauter. Sous ses yeux effarés, le couvercle se souleva. Son passager en sortit souplement, silhouette fantomatique dans l’obscurité.

    « Charmant comité d’accueil ! »

    Une panique sans nom s’empara de la jeune femme qui recula, tourna les talons et se mit à courir.

      Donatien n’hésita pas une seconde avant de se lancer à sa poursuite.

    - Attends, Johanne ! Vains dieux ! Reviens !

      Malgré tous ses efforts, Johanne sentait son poursuivant se rapprocher. Finalement il se jeta sur elle, l’immobilisant sur le sol grâce à un plaquage digne d’un rugbyman.

    - Johanne ! Je t’en prie, calme-toi ! murmura-t-il comme elle se débattait. C’est moi ! Sham !

    - Commandant Sham !

      Johanne se détendit brusquement.

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    (HS: L'image est claire pour des raisons de visibilité, mais il fait presque noir en réalité )

    Soulagé, Donatien la lâcha. Elle resta allongée à terre, épuisée.

    - Que fais-tu ici ? murmura-t-elle, à peine rassurée.

    - J’étais venu flanquer une correction magistrale à une petite inconsciente, ma belle ! gronda-t-il. Mais Amalric est passé avant moi, si j’en crois les magnifiques ecchymoses qui ornent ton visage ! Ce n’est ni le lieu, ni le moment de régler mes comptes. Allez, redresse-toi !

      Il l’attrapa par le bras, l’obligeant à se lever. Elle gémit et il relâcha son étreinte.

    - Désolé, ma belle ! Mais nous ne devons pas rester ici ! expliqua-t-il en parlant très vite. Dès qu’une capsule tombe, des bandes souvent pas très recommandables débarquent pour “s’occuper” du nouveau venu. Une fille, surtout dans ta tenue, est une denrée si rare que tu serais une proie de choix pour eux !

    - Comment sais-tu ça ?

    - On en discutera plus tard ! Prends le sac que j’ai mis dans ta capsule et suis-moi !

      Trop étonnée pour protester, Johanne obéit. Elle se mit à courir derrière son compagnon. Sham avait enlevé son masque ! songeait-elle. L’obscurité ne lui permettait pas de distinguer correctement ses traits, malheureusement. Tout à coup, elle ne le vit plus. Elle s’arrêta net, pétrifiée par l’angoisse.

    - Qu’est-ce que tu fabriques ? chuchota-t-il, courroucé. Viens te mettre à couvert !

      Il la tira par le bras. Elle se sentit tomber dans un trou sombre, au milieu de buissons.

    - Couche-toi par terre et surtout, ne dis rien !

      Subjuguée par le ton impérieux, la jeune femme se laissa tomber sur le sol. Elle sentit avec un peu d’angoisse Sham l’attirer contre lui.

    - Pas un bruit ! »

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      Au milieu de la grande trouée où leurs capsules étaient tombées, des silhouettes sombres venaient de faire leur apparition. Les hommes se penchèrent avec précipitation sur les engins, mais durent constater qu’ils étaient vides. Manifestement furieux, ils cherchèrent autour d’eux, mais les deux jeunes gens étaient partis trop loin. D’ordinaire, les nouveaux exilés ne s’éloignaient pas de leur lieu de chute, permettant ainsi aux gangs de les trouver immédiatement.

      À la fois terrifiée et frigorifiée, Johanne se mit à trembler. Donatien le sentit.

    - Nous allons rester là pour la nuit, ma belle mais tu vas changer de vêtements. souffla-t-il à son oreille. Vu tes fringues, ou ton absence de fringues plutôt, c’est un coup à mourir d’une pneumonie !

      Il s’écarta d’elle et ouvrit un des deux sacs. Il en sortit un tricot noir en tissu synthétique, très chaud, puis des grossiers vêtements masculins, destinés à dissimuler ses formes féminines.

      Sans lui laisser d’autre choix, il se mit en devoir de lui ôter son costume de scène humide. Il la bâillonna de la main, lorsqu’elle voulut protester.

    - Aide-moi, au lieu de gigoter ainsi ! Je n’en veux pas à ta pudeur ! Vu la lumière qu’il y a dans ce trou, je ne risque pas de voir grand-chose !

      Lorsqu’elle fut complètement habillée, Johanne releva ses longues tresses sombres et les coinça sous le béret noir qu’il lui tendit.

    - Parfait ! approuva-t-il. Si on se fait piéger, ton nom est Jo. Ici, pour survivre, il faut accepter de s’aliéner à un des gangs, c’est-à-dire devenir l’esclave du petit chef et de ses lieutenants. Dans ton cas, ce serait équivalent à Amalric, à part que l’hygiène de ces mecs est déplorable. Donc tu vas m’obéir sans discuter jusqu’à ce qu’on soit en sécurité. Clair ?

    - Très clair ! Mon général ! fit-elle en esquissant un salut militaire.

      Le jeune homme se détendit et sourit.

    - J’ai lu dans le dossier d’Amalric que tu étais une experte en tir à l’arc. Est-ce vrai ?

      Elle hocha la tête, essayant de percevoir précisément son visage dans la pénombre, mais seuls ses yeux brillants lui étaient distincts.

    - Parfait !

      Il ouvrit le second sac, énorme, qu’il avait apporté dans sa propre capsule. Il en sortit un long arc en métal rare. Il le lui tendit, ainsi qu’un carquois rempli de flèches à l’embout électrique. Celui qui en recevait une était soumis à une décharge électrique qui le mettait hors combat pour une dizaine d’heures.

    - Merci.

      Ils mangèrent un peu, en essayant de faire le moins de bruit possible, car des petits groupes cherchaient encore autour d’eux, sans pour autant découvrir la fosse dissimulée sous la végétation.

          Épuisée, Johanne finit par s’endormir. Dans son sommeil, elle se blottit contre Donatien qui referma ses bras sur elle. Il fut pris d’une soudaine envie de l’embrasser, mais s’abstint. Elle avait besoin de sommeil. Mieux valait ne pas la réveiller. Et puis, ce n’était pas le moment de compliquer les choses ! Il restait encore un certain nombre d’explications à lui donner.

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     Suite du chapitre 9


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  • - Bonjour, ma belle !

      Johanne se réveilla lorsque les premières lueurs du soleil vert autour duquel tournait la planète grise apparurent à l’horizon. Sham la secouait doucement. Comme à son habitude, elle s’étira consciencieusement avant d’ouvrir les yeux. La déception voila son regard vert, car le visage du jeune homme était de nouveau masqué.

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     - Tu te caches encore ? murmura-t-elle, déçue.

    - Ce n’est vraiment pas le moment d’aborder ce genre de considérations. coupa-t-il. Lève-toi doucement, prends le petit sac et ton arc, et suis-moi.

      La jeune femme obéit. Elle se coula à sa suite hors des buissons. Il s’arrêta pour la regarder à la clarté de l’aube.

    - Ton visage est vraiment trop fin pour passer pour un homme ! » fit-il en remettant une de ses tresses qui avait glissé du bonnet. Il crispa les mâchoires à la vue des ecchymoses qui ornaient son visage. « Ce salopard ne t’a pas ratée cette fois encore… »

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      Johanne se baissa et macula ses joues et son front avec de la boue. « Est-ce mieux ? »

    - J’espère que ça suffira, ma belle !

      Ils marchèrent une grande partie de la journée, sans presque parler. Johanne le suivait, se cachait lorsqu’il lui en donnait l’ordre. Mais, dans sa tête, les questions tournaient et retournaient sans trouver de réponses. Sa mère avait-elle pu rejoindre le vaisseau de Sham ? Pourquoi le révolutionnaire avait-il pris le risque de revenir ici, sur la planète grise ? Pourquoi s’était-il de nouveau dissimulé ? Et où l’emmenait-il ?

      En fin de journée, ils atteignirent le sommet d’un col escarpé et Sham se tourna vers elle.

    - Nous sommes presque arrivés dans mon refuge. Nous devrions y être en sécurité ! Mais il reste un passage assez ardu !

      En effet, en contrebas, ils durent descendre une barre rocheuse extrêmement glissante. A plusieurs reprises, il la retint pour qu’elle ne glisse pas. Elle poussa un soupir de soulagement lorsqu’elle prit pied dans la grotte.

    - Voici mon antre ! s’écria-t-il. Enfin, ce qui était mon antre, il y a quelques années… Pas très confortable ! Mais il faudra bien s’en contenter !

      Johanne fit quelques pas à l’intérieur. Une caverne vide, une espèce de banquette en pierre, la trace d’un vieux foyer.

    - Assieds-toi donc ! ordonna-t-il. Nous allons manger un peu, puis on attaquera les explications.

      Johanne constata qu’elle mourait de faim. Elle avala sans parler tout ce qu’il lui donna, trop peu à son goût. Elle ne fit aucune remarque. Il valait mieux se rationner.

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      Après le repas, elle se souvint du dernier geste d’Amalric et roula sa manche pour observer la plaie.

    - Tu es blessée ? Laisse-moi voir ! Qu’est-ce que ce tortionnaire t’a encore fait ?

    - Il m’a marquée, pour pouvoir me retrouver dans quelque temps… Un capteur magnétique, comme pour les animaux.

      Donatien jura. Il fouilla dans son sac et nettoya doucement la zone.

    « Ça va brûler ! prévient-il avant de poser un petit appareil sur sa peau. Il y eut un flash rouge et Johanne se mordit la lèvre pour ne pas hurler.

    - Ça y est, je l’ai détruit. Rien d’autre à signaler ? s’enquit-il en enduisant la zone brûlée d’un gel apaisant. Il ne faudrait pas que quelque chose s’infecte. La zone n’est pas très saine !

      Elle secoua la tête.

    - Il m’a juste électrisée…

      Sham leva les yeux au ciel.

    - Sans commentaire. Je suppose que tu dois te poser pas mal de questions, n’est-ce pas ?

      La jeune femme hocha la tête en frottant doucement son bras.

    - La première concerne ma mère. Sais-tu si elle est parvenue à rejoindre ton vaisseau ?

    - Tu as vraiment réussi à libérer Altaïr ! acquiesça Donatien avec une pointe d’admiration dans la voix. Je ne l’ai pas vue, mais j’ai pu joindre Camille. Elle était en sécurité à bord du Hook, avec Jean-Loup et une certaine Syndël…

    - Ah ! Syndël est sauvée elle aussi ! s’exclama-t-elle, soulagée. Amalric ne peut plus rien contre elle. J’avais si peur pour elle ! Mais alors ? Pourquoi es-tu ici ? Je ne suis rien, pour la Révolution, c’est Altaïr qui compte !

      Donatien soupira. Lorsqu’il avait réussi à s’évader de la planète grise, il n’aurait jamais pu imaginer qu’il y reviendrait un jour de son plein gré. Il se détourna de Johanne qui levait vers lui son regard vert attentif. Il retira son masque d’un geste vif.

     

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       La jeune femme détailla ses traits avec attention. Il vit l’étonnement et la stupéfaction s’emparer d’elle.

    - Tu… Tu ressembles à… Tu es…

    - Je m’appelle Donatien Fox-Genery, alias Don Fox, alias Sham.

    - Tu es mon Donatien !

      Johanne devint écarlate en se souvenant de ce qu’elle lui avait raconté. Le sourire du révolutionnaire s’accentua.

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     - Ton Donatien ? Tant que tu voudras, ma belle ! Mais quand on sera en sécurité loin d’ici ! Je vais plutôt te raconter l’histoire du fils de Moïra Genery. Lorsqu’une petite fille que tu connais bien m’a offert son lapin bleu, elle a fait bien plus que consoler une déprime adolescente. Je me serais peut-être suicidé lorsque tu es arrivée. Mais tes paroles m’ont fait reprendre espoir. J’ai voulu suivre ton conseil. Je me suis envolé pour “l’île des enfants perdus”, que j’imaginais être Sobolev. A tort. Dès mon arrivée sur cette planète, j’ai été arrêté dans un café. J’ai appris quelque chose qui m’a fait un effet que tu peux comprendre. Ma mère était Vega, une célèbre révolutionnaire. Tous mes biens allaient être confisqués au profit de l’Union. Un certain Amalric me condamnait à être déporté sur la planète grise, sans procès.

    - Toi aussi…

    - Moi aussi. Dès le début, j’ai compris l’angoisse que tu ressentais, même si mes paroles ont pu te faire croire le contraire.

    - C’est clair que tu n’as pas été tendre avec moi ! murmura-t-elle.

    - Navré, mais nous venions d’être trahi ! Me tromper sur ton compte aurait été dramatique pour toute la Révolution. Je n’étais pas prêt à prendre ce risque sans garantie.

    - Je me demande alors quelle idée saugrenue t’est passée par la tête, de t’auto déporter pour une traitresse potentielle ! ironisa-t-elle.

      Il leva les yeux au ciel.

    - Ne me le fais pas regretter ! Je m’étais bien juré de me tuer plutôt que de revenir ici.

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     - Comment tu t’en étais tiré ?

    - Je suis resté un an et demi dans le gang d’un certain Wolf. J’en ai pris plein la figure avant de parvenir à lui échapper. C’est là que j’ai trouvé un certain Camille Montjoie. A tous les deux, nous avons réussi à remettre en état une vieille carcasse de vaisseau. Il nous a fallu nous battre pour ne pas nous la faire voler, justement par le gang à qui j’avais échappé. C’est à ce moment-là que j’ai failli perdre mon œil. Par la faute de ce Wolf. Nous avons pu nous enfuir. Ton frère avait pu prévenir Jean-Loup et je suis rentré dans la Révolution par la grande porte. Et j’y ai gagné mon grade et ce masque que j’ai dû porter pendant plusieurs années pour sauver mon œil gauche.

      Johanne avait gardé les yeux grands ouverts pendant tout son récit.

    - Et… Vous êtes resté longtemps sur cette planète Camille et toi ?

    - Un an après notre rencontre ! fit-il en haussant les épaules avec désinvolture.

      Johanne ne répondit pas. Elle posa sa joue sur ses genoux repliés contre elle et regarda l’obscurité descendre sur eux, peu à peu.

    - Je n’arrive pas à comprendre. Pourquoi ? Pourquoi es-tu revenu dans cet ignoble endroit, après tout ce que tu as subi ?

      Donatien sourit.

    - Pourquoi es-tu allée te jeter de nouveau dans les griffes d’Amalric, ma belle ? Pour Wendy, n’est-ce pas ?

      Elle hocha la tête, n’osant pas comprendre.

    - C’est une raison analogue qui explique ma présence sur cet enfer, bien que moins… familiale. Je me suis rendu compte que, si j’essayais de me convaincre de ta culpabilité, c’était juste pour me protéger de l’effet que tu avais sur moi. Depuis des années je n’étais qu’une machine à combattre l’Union. Quand je t’ai ramenée d’Yperis, j’ai eu l’impression que mes priorités changeaient. J’ai paniqué. Lorsque j’ai reçu ton message, j’ai compris que tu ne sacrifiais que toi-même, vu que tu avais pris le temps de partager le secret de ta mère. Alors j’ai décidé que tu reviendrais avec nous, avec moi si tu le désires aussi.

      Elle ne répondit pas. Son visage était dissimulé entre ses bras. Il vit ses épaules tressaillir convulsivement. Inquiet, il s’agenouilla près d’elle.

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     - Jo ! Que t’arrive-t-il ?

      La jeune femme sembla redoubler de sanglots.

    - Petite fille, pourquoi tu pleures ? murmura-t-il à son oreille, en l’attirant contre lui.

      Johanne enfouit sa tête au creux de son épaule.

    - J’ai si peur. Je suis tellement heureuse que tu sois à la fois Sham et Donatien. J’éprouve tant de joie d’entendre ces mots ! Mais j’ai tellement honte !

    - Honte ? De quoi ?

    - A cause de moi, tu es prisonnier sur cette planète ! La Révolution avait besoin de toi plus que moi. J’aurai préféré que tu sois libre plutôt que coincé ici ! Je ne veux pas que tu meures par ma faute !

      Donatien dissimula son sourire.

    - Crois-tu sincèrement que je serais venu ici, si je n’avais une issue de secours à court terme ?

    - Tu peux nous faire sortir de là ?

    - Évidemment, ma belle ! Quand tu dormais, hier, j’ai joint Camille, puis Jean-Loup. Wendy était avec lui. Dans environ quatre jours, le Dragon sera au dessus de notre tête, avec à son bord tes parents, Camille et Syndël. Ils feront un peu le ménage pour nous débarrasser des chasseurs de l’Union, puis ils enverront le Hook pour nous récupérer. Tu es rassurée, maintenant ?

      La jeune femme essuya ses larmes avec un sourire tremblé.

    - Oui mon Donatien. murmura-t-elle en se blottissant dans ses bras.

    Chapitre 10

     


     

    Et voilà le travail ! Un peu de guimauve suppplémentaire : Sham est venu au secours de Johanne et il a enlevé son masque! Et tout a l'air  bien préparé ce coup-ci. Sham n'est pas un amateur, lui^^ Enfin, tout est prêt, tout est prêt... On verra bien au prochain épisode si ça va marcher comme sur des roulettes!

     

    Merci à vous pour vos commentaires!

    Koe

     


    11 commentaires


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