• 7-1

      Lorsque Johanne quitta le vaisseau du commandant Sham, personne ne l’aurait reconnue. Elle s’était injecté un sérum spécial qui avait la particularité de faire ressortir la mélanine de la peau. Son teint était devenu aussi foncé que celui d’une habitante de Syncra. Dans le même temps, elle avait teint ses cheveux et ses sourcils en noir et avait natté sa chevelure en une multitude de petites tresses terminées par une perle. Le droïd qu’elle avait dissimulé dans la cale du vaisseau avait été parfait de rapidité ! Ainsi transformée, elle savait qu’elle ne risquait pas d’être arrêtée à cause des photos diffusées dans son avis de recherche. Elle se sentait prête à tout affronter.

     7-1

       Sa première idée avait été de rejoindre Syndël Myryan à son hôtel mais elle s’était vite ravisée. Il était bien plus judicieux de lui donner rendez-vous à l’extérieur de l’hôtel. Il y aurait moins de chance qu’elles soient espionnées par des sbires de l’Union. Elle avait laissé un message bref à la réception de l’hôtel, espérant que son amie se souviendrait du pseudo qu’elle s’était choisie à l’école de musique. Elle alla s’installer à la terrasse du café, en observant les passants. De toutes les planètes civilisées, Sobolev était la première qui avait été colonisée par les survivants de l’ancienne Terre. L’air était parfaitement pur, la végétation s’était adaptée convenablement, la planète était tempérée et éclairée par une étoile de type Soleil autour de laquelle elle tournait en presque douze mois standard, avec des journées de vingt-trois heures standard et des poussières. La capitale de Sobolev, Baire, avait été construite à l’imitation des plus célèbres villes de l’ancienne Terre, par des nostalgiques. Elle se trouvait pour l’heure dans le quartier “Paris”, à la terrasse d’un café situé au pied de la tour Eiffel. La Statue de la Liberté dominait la ville, située sur une colline. Plus loin, se détachait sur l’horizon la grande coupole de la basilique Ste Sophie qui trônait dans le quartier “Constantinople”.

     Comme tous les soirs, entre les deux minarets, une des deux lunes de la planète, passait entre Sobolev et son soleil qu’elle éclipsait, offrant un magnifique “croissant de soleil” dans la lumière pastel du couchant. La vision était magnifique. Johanne se demanda comment des gens qui vivaient avec de telles images devant les yeux avaient pu en arriver à l’Union Interstellaire… 

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    Tutoriel éclipse: babylon design

      Syndël arriva à l’heure dite et passa devant Johanne sans la reconnaître.

    - Hey ! Syndël ! appela-t-elle. On oublie sa plus vieille amie Loreen ?

      La chanteuse se retourna, stupéfaite.

     7-1

     Elle éclata de rire en reconnaissant le regard espiègle. Elle serra Johanne contre elle.

    - Oh ! Tu as un look génial ! Je suis tellement contente de te revoir ! s’exclama-t-elle.

    - Assieds-toi ! J’ai tant de choses à te raconter !

    - Je n’en doute pas ! Ma chère, je n’aurai jamais cru que tu puisses être un jour aussi bronzée que moi ! Et j’adore ce maquillage ! Il est superbe ! Cette couleur te va magnifiquement !

      Elles commandèrent des cocktails de fruits et Johanne maintint la conversation sur les sujets les plus futiles possibles. Lorsqu'elles eurent épuisé le sujet des vieilles copines, Syndël ne plouvait plus tenir. Elle abandonna son ton adolescent.

    - Joha… Euh ! Loreen ! Comment peux-tu être assez cinglée pour venir justement sur cette planète où…

    - Ne dis rien de plus ! coupa Johanne à mi-voix. J’ai besoin de ton aide, Syndël. Je veux m’introduire avec toi le plus près possible de…

    Elle n'ajouta rien mais son amie comprit.

    - Tu es givrée ! "Il" a mis ta tête à prix ! Que s’est-il passé d’ailleurs ?

    - C’est trop long à expliquer maintenant, Syndël. Mais je dois le faire. Pour sauver ma mère. Aide-moi !

      Syndël resta interloquée devant l’air suppliant de son amie. Une lueur d’incertitude passa dans ses yeux d’ambre.

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     - Le seul moyen que j’avais à ma disposition pour m’approcher de lui, c’est mon spectacle. Mais… Je comptais justement annuler les deux derniers concerts. J’ai convoqué une conférence de presse pour demain. Mon contrat devait être renouvelé dans dix jours. Je vais tout arrêter. Je vais enseigner la musique.

    - Tu veux arrêter de chanter ? s’exclama Johanne. Pourquoi donc ? C’était ta vie, ton rêve ! Et tu y étais arrivée !

    - Sais-tu que le comité de censure a refusé la moitié de mes nouvelles chansons, soi disant trop déprimantes, pas assez optimistes ! On m’en a imposé une dizaine à la place. Sinistrement midinette. Des « je t’aime » en veux-tu en voilà… Et deux d’entre elles sont des hymnes à la grandeur de l’Union. J’ai cru que je m’étranglais en lisant cette propagande. Sais-tu qu’on m’a interdit de faire une série de galas sur Syncra ? Sais-tu que je n’ai pas le droit de sortir avec le même mec deux fois d’affilée ? Imagine-toi que je dois être apparemment disponible pour mes fans. C’est un avenant à mon contrat, dont on m’a informée il y a un mois, quand j’ai voulu accepter un second rendez-vous avec un de mes musiciens. Ce n’était pas une grande perte, mais sur le principe, je ne supporte pas ! Je n’ai pas non plus de droit de regard sur mes costumes de scène, de moins en moins habillés. Dans peu de temps, ils vont me faire chanter nue ! Ce n’est pas ainsi que je concevais ma vie. Et je ne sais même pas s’ils vont me laisser partir…

      Johanne serra fort la main de son amie, tout en réfléchissant.

    - Mon scénario est toujours possible, vu que tu n’as pas encore fait l’annonce. C’est risqué et à double-tranchant. Il n’y aura pas de retour en arrière possible. Si tu es d’accord, ta conférence de presse va servir à me présenter à ton public.

    - Tu veux que nous fassions mes deux concerts en duo. devina Syndël.

    - Je vois qu’on partage toujours le même cerveau. s’amusa Johanne. Qu’en penses-tu ?

    - D’un point de vue théorique, pas de problème, nos voix s’accordent super bien. Et je sais de quoi tu es capable en danse ! Mais pourquoi veux-tu monter sur la scène ?

    - Parce que je compte lui en mettre plein la vue. Je vais lui jouer la partition qu’il a envie d’entendre.

    - Et comment on s’en tire après ?

    - J’ai des amis…

      Elle griffonna les noms de Sham et Arkab sur une serviette en papier. Syndël écarquilla les yeux et son amie réduisit en lambeaux l’objet compromettant. La jeune femme resta silencieuse quelques instants.

    - OK. Quitte à laisser tomber ce qui me tenait à cœur, autant que ce soit pour une vraie bonne raison.

    - Mais c’est sans espoir de retour en arrière, Syndël ! Et si ça rate…

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     - J’ai entièrement conscience de ce que cela implique. Je serai en fuite. Comme toi. Mais je ne supporte plus tout ça. Bref, passons aux choses sérieuses. Mes chansons…

    - Je connais par cœur tes deux albums.

    - Tu devrais t’en sortir, il n’y en a que trois de nouvelles.  Mais nous allons devoir travailler pendant les trois prochains jours et les trois prochaines nuits pour mettre au point la chorégraphie ! »

     

    Suite du chapitre 7


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  • 7-2

      Tout se passa comme elles l’avaient décidé : les producteurs applaudirent à deux mains, promettant un contrat définitif pour les deux filles en cas de succès. La conférence de presse permit de présenter Johanne aux médias. L’entraînement fut intensif pendant trois jours.

      La jeune femme pénétra sur scène avec son amie. Leurs cœurs battaient à tout rompre. Mais dès les premières notes de musique, le show les emporta.

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     Johanne réussit à jouer le rôle qu’elle s’était fixé, à savoir regarder le plus souvent possible le colonel Amalric, avec un sourire enjôleur, surtout lorsque les paroles des chansons s’y prêtaient bien. Le duo des deux jeunes femmes se révéla être un triomphe. Après quatre rappels, le colonel Amalric monta sur la scène où il serra la main des chanteuses. Johanne réussit à garder son sang-froid, et lui sourit, repensant aux paroles prononcées par son père. Sa mère avait réussi à tromper Amalric pendant trois ans. Elle pouvait bien lui donner le change pendant quelques heures !

      Après le concert, Amalric avait organisé une collation pour ses invités dans sa demeure. Il y convia les deux jeunes femmes. Johanne ne refusa pas de s’asseoir à côté de lui, réussissant à dissimuler sa haine. Tout en devisant, ses yeux étudiaient la pièce où ils se trouvaient, dévisageaient toutes les servantes/esclaves qui faisaient le service sans parvenir à reconnaître nulle part les traits de Wendy Paresc.

      Elle repéra dans son dos, le fond de la salle à manger, où une série de niches abritaient des statues. La dernière la frit frissonner. Elle représentait une femme terrifiée, nue, les bras repliés sur la poitrine.

    - Auriez-vous remarqué mon plus beau trésor ? murmura Amalric en se penchant vers elle, un sourire charmeur aux lèvres.

    - Si vous voulez parler de la statue au fond, en effet ! répondit-elle. Je la trouve splendide, mais je me demandais en quelle matière elle était faite.

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     - Ma chère Loreen, ce chef-d’œuvre est coulé dans du marbre synthétique noir.

    - Cela me plaît beaucoup. L’artiste qui l’a réalisée doit être extrêmement doué !

    - Je vous remercie du compliment, chère Loreen. Car je dois vous avouer que j’en suis l’auteur. Mais vous seriez sans doute un modèle bien supérieur à celui-ci.

      La jeune femme rougit en baissant les yeux.

    - Cette femme était pourtant très belle. Qui est-ce ?

      Amalric sourit cruellement.

    - Il s’agit de ma pire ennemie, la révolutionnaire nommée Altaïr.

      Johanne fut heureuse que la couleur de sa peau soit suffisamment foncée pour dissimuler sa pâleur. Elle comprit ce que le colonel avait fait. Cela la remplit d’horreur.

    - Dois-je comprendre que vous avez moulé son cadavre ? se força-t-elle à plaisanter.

    - Oh ! Non ! Pas son cadavre ! Ma pire ennemie est toujours vivante à l’intérieur de sa statue ! En parfaite hibernation magnétique, comme je l’ai vérifié encore ce soir, avant le concert. J’admirais sa beauté et j’étais prêt à l’adorer toute ma vie, mais son comportement a tout gâché ! Alors je l’ai punie ainsi ! Sans me priver de la vision exquise de son corps.

    - La punition est forte, colonel ! minauda-t-elle malgré son dégoût. Je vous promets de ne rien faire pour encourir votre colère ! Cela me paraît trop effrayant !

    - Mais le résultat est magnifique ! Convenez-en ! Quel sculpteur parviendrait à rendre aussi bien la beauté d’une femme ?

    - Vous m’inquiétez ! Vous avez loué mon apparence tout à l’heure avec tant de fougue que je crains d’être moi aussi victime de la beauté artistique !

     7-2

     - N’ayez crainte, belle chanteuse ! chuchota-t-il à son oreille. J’ai pour vous d’autres projets beaucoup plus réjouissants ! Mais je vous en reparlerai demain soir après votre dernier concert, voulez-vous ?

    - Ce sera pour moi un très grand honneur !

     

    Suite du chapitre 7


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  • 7-3

    - Tu n’as pas changé d’avis, Jo ? chuchota Syndël en observant son amie commencer son maquillage élaboré.

    - Jamais de la vie ! Songes-tu à ce que je t’ai dit ? Ma mère est condamnée à cette hibernation terrible pour le plaisir d’un fou sadique ! Je dois la libérer. Mais toi, tu dois t’enfuir avant le début du concert ! Tu devrais déjà être partie !

     7-3

     - J’ai changé d’avis. Je ne veux plus te laisser seule…

    - Hors de question, je ne veux pas que sa colère te tombe dessus. Il est trop… dangereux pour que je te laisse courir un tel risque. Tu n’es jamais tombée entre ses mains. Moi, si. C’est pour ça que tu vas profiter du spectacle pour t’enfuir. Pars dès maintenant. Si tu restes et que tu te fais prendre, je ne me le pardonnerai pas. Je t’en prie.

      Syndël frissonna devant l’angoisse dans la voix de son amie. Elle hocha doucement la tête. Johanne poussa un soupir de soulagement.

    - Comme prévu, tu vas aller à l’astroport. Le vaisseau s’appelle le Hook. Tu diras au commandant Sham que tu viens de ma part. Tu lui expliqueras tout. Il t’emmènera. Et je m’en sortirai pour le concert, ne t’inquiète pas !

    - Que je ne m’inquiète pas ? Ce n’est pas pour le concert que je vais me faire du souci !

    - Il faut que tu partes, immédiatement ! Je t’en prie !

      Syndël soupira et serra impétueusement la jeune femme contre elle.

    - Prends garde à toi, ma Jo ! Tu es ma seule amie, ma seule famille ! Je ne veux pas te perdre !

    - Moi non plus, donc va te mettre à l’abri. On se retrouvera dans quelques heures ! »

      Syndël prit le sac dans lequel elle avait rassemblé les choses auxquelles elle tenait et sortit de la chambre d’hôtel par le balcon. Elle descendit l’escalier de secours en courant. Sans maquillage, les cheveux sagement tressés, personne ne pouvait soupçonner qu’elle était la star montante de l’aéro-pop. Le taxi la déposa devant l’astroport. Elle traversa la zone des voyageurs pour rejoindre les quais de fret.

     7-3

     Elle marchait lentement, en lisant le nom de tous les cargos, le cœur battant. Elle trouva enfin le Hook et s’approcha du vaisseau. La passerelle d’accès était fermée. Rien ni personne. Syndël hésita. Jamais Johanne ne l’aurait envoyée ici, si ce n’était pas un endroit sûr.

    - Miss, je vous conseille de ne pas faire le moindre mouvement, sinon, cela pourrait être très désagréable pour vous. »

      La jeune femme sentit avec horreur le froid du métal sur sa nuque. Ses poignets furent maintenus d’une seule main et elle se sentit plaquée contre un torse d’homme. Elle étouffa un cri.

    - Je vous en prie, ne me faites pas de mal !

    - Que faites-vous devant ce vaisseau ? Vous intéresserait-il ? demanda une seconde voix.

      Terrifiée, Syndël se mit à trembler devant le masque de Sham et son ton menaçant..

    - Je… Je suis envoyée par une amie ! balbutia-t-elle. Elle m’a dit que le propriétaire du Hook pourrait me protéger.

      Donatien leva les yeux au ciel, tandis que Camille serrait les poignets de la chanteuse avec plus de force, lui arrachant un gémissement.

     7-3

     - Votre amie aurait-elle un signe particulier ?

    - Jo Dorval est complètement folle ! s’écria Syndël, hors d’haleine. Mais vous devez faire allusion à son beau dragon vert.

    - Johanne est vraiment complètement givrée ! acquiesça Donatien.

    Il songea qu’il avait bien fait de garder son masque. Camille relâcha la jeune femme qui le fusilla du regard. Il lui fit un petit sourire d’excuse.

    - Navré, miss. Mais vous n’ignorez sûrement pas qu’il vaut mieux nous méfier pour notre sécurité ! Montez à bord ! »

      Syndël obéit, serrée de près par les deux hommes. Camille lui prit son sac. Ils s’installèrent dans la pièce à vivre du vaisseau. Sham attaqua l’interrogatoire.

    - Quel est votre nom ?

    - Syndël Myryan.

    7-3

     - La chanteuse d’aéro-pop ? s’exclama Arkab. Vous êtes plus jolie que sur les affiches ! Vous avez fait un triomphe hier chez Amalric, paraît-il ! Pourquoi voulez-vous fuir Sobolev ?

    - C’est pour Johanne. Hier soir, nous avons fait le concert toutes les deux.

      Camille et Donatien sursautèrent.

    - Ne me dites pas que Loreen Chapman c’est…

      Syndël hocha la tête.

    - Vous savez, il suffit de peu de chose pour transformer une mignonne petite blanche en aguichante Syncréenne. Une injection tous les matins pour stimuler la mélanine et dans son cas, une bonne dose de folie furieuse.

    - Nous parlons bien de la même. Mais… Et votre concert de ce soir ?

      Syndël secoua la tête.

    - C’est elle seule qui va le faire. Elle voulait à tout prix m’éloigner d’Amalric.

      Sham jura.

    - Mais pourquoi…

    - Elle veut séduire Amalric pour libérer sa mère. Il lui aurait avoué qu’il l’avait mise en hibernation magnétique dans une gaine de protection en marbre noir, la statue de sa grande salle.

    - C’est impossible ! murmura Camille, atterré.

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     - Peut-être. N’empêche que nous avons toutes les deux vu cette statue. Jo est persuadée que c’est sa mère. Cette nuit, elle va s’introduire dans le manoir pour la libérer.

    - Nous devons être prêts à les sortir de là ! souffla Donatien. Préviens ton père ! »

    Chapitre 8 ( à suivre! gniark )

     


     

      Et voilà le travail. Non seulement Johanne s'est plongée dans les ennuis, mais elle a embarqué sa meilleure amie avec elle. Elle avait bien un plan, n'est-ce pas... Enfin, un début d'embryon de plan peaufiné suite à sa discussion avec Syndel. Mais je ne vous avais pas menti!

       Bon j'ai eu du mal à retrouver mes téléchargements de coiffures afro, ainsi que les tenues affriolantes de nos chanteuses d'aéro-pop (aucune idée du son dont il s'agit, mais j'aimais bien l'idée d'aéro-pop...) J'avoue que la deuxième tenue de notre Johanne est très déshabillée (c'est censé être une tenue de Britney Spears que j'ai recolorée...), mais elle a un salopard à séduire, alors il faut ce qu'il faut! C'est la tenue que les producteurs voulaient imposer à Syndël et dont elle ne voulait pas^^

      J'espère que ça vous a plu. Je m'attelle à la suite dès que possible, afin que vous sachiez vite  à quelle sauce Johanne va être mangée!

      Merci pour vos commentaires!

    Bisous

    Koe


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